Transitions : notre récap des #ET19

Pas très rassurant… et pourtant !

Caroline LE ROY, animatrice et “facilitatrice” de cette fresque du renoncement, nous passe un message important : Le Renoncement ne doit pas représenter la fatalité ni une fin en soi mais une redirection écologique. Chaque groupe, crayon en main, décortique son sujet : les composantes, les matières premières, leur provenance (à représenter sur un planisphère), les métiers concernés, etc. Premier choc : voir la dépendance mondiale engendrée. Deuxième phase : face à la réalité du terrain. Après avoir étudier le sujet (en l’occurrence la voiture durant le séjour), il est temps de répondre à 4 questions : Qu’est-ce qu’on supprime ? Qu’est-ce qu’on conserve ? Qu’est-ce qui change de fonction ? Qu’est-ce qu’on rajoute ? Cet atelier encourage les discussions, les échanges sur les problématiques des différents territoires représentés. Un moment enrichissant qui met en jambe pour bien démarrer ces #ET19 !

Marion GROGNET, Directrice Marketing & Communication & Thomas BUTTY, Responsable digital nous parlent de la communication décalée et engagée de la Station des Arcs. « Destination responsable » assumée à travers une rubrique dédiée et mise en valeur grâce à une entrée directe sur le site web de la Destination. Communiquer responsable n’est pas évident. Pour susciter de l’engagement, il faut maîtriser son sujet. Et pour ça, la Station Les Arcs mise sur la transparence : marquer ses différences, afficher ses renoncements et assumer ses imperfections. La station partage même sur son site une infographie résumant le bilan carbone d’une journée au ski !

Il ne suffit pas d’être drôle tout le temps mais d’utiliser un ton positif et des données factuelles. Pour fédérer les publics et les accompagner autour des valeurs responsables d’une destination, le ton est donné : sensibiliser sans moraliser avec un ton décalé (pas obligé) et positif (c’est mieux) !

Le CRTL Occitanie a créé un hub d’information touristique qui croise la date tourisme et les données sur la mobilité. L’outil permet de mettre à disposition une information beaucoup plus complète et en temps réelle aux touristes et permet aux acteurs du tourisme de réagir et faciliter les mobilités douces. Les données publiques concernant la mobilité ne sont pas toujours disponibles et Open street map devient un outil très pertinent pour les OT comme Seignanx qui ont développé leur propre carto plus à jour que google maps. L’agence Antidot a développé le MAAS pour faciliter l’accès de plusieurs stations de ski dans un souci de fluidité jusqu’au dernier km. Ce genre de projet met en évidence les trous dans la raquette qu’il s’agit de traiter en rassemblant tous les acteurs.

Cet atelier était animé par Michel CANILLAC, Camille PERISSE, Diane GERBAUX, Gregory GUZZO, Jérôme LAY et Julien DE LABACA.

Un boom des conciergeries en 5 ans à peine : 5000 aujourd’hui, échappant aux règles strictes des agences réceptives. Loïc COISSIN et Jérôme FORGET, prennent la parole :

Leur ouverture souple attire une génération en quête d’indépendance, offrant une opportunité lucrative (faible capital nécessaire, un flou juridique,…). Avec une demande croissante pour la gestion des locations saisonnières, chaque conciergerie gère généralement entre 20 et 70 biens. Les clés du succès ? Qualité des biens, équipe fiable, processus solides, technologie efficace, service client impeccable, ventes directes et relations solides avec les offices de tourisme. Cependant, beaucoup de ces conciergeries laissent de côté la relation humaine. C’est là que les offices de tourisme peuvent se démarquer en offrant une véritable expérience de conciergerie aux clients de ces services déshumanisés.

Camille RACT, Aurélie LOUBES et Sébastien REPETO font un état des lieux des pratiques touristiques. La fréquentation quantitative (le nombre de visiteurs ou de nuitées par exemple) ne représente plus un indicateur significatif suffisant. Il est temps d’intégrer des indicateurs liés à l’inclusion pour responsabiliser nos destinations. Ils nous mettent en garde sur le risque du « social washing » et de la survalorisation d’une destination. Il est essentiel de capitaliser sur la dynamique régionale au niveau de nos territoires et de nos acteurs : identifier l’offre existante, intégrer les équipes pour appréhender les difficultés du terrain, sensibiliser les professionnels et surtout être force de proposition. La transparence et la sincérité passent aussi par la communication, un outil d’inclusion qu’il est essentiel de maîtriser en rendant accessibles nos sites et nos contenus par tous.